Dans ce texte I HAVE A DREAM, la citation la plus reproduite:
I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin, but by the content of their character. I have a dream today – Martin Luther King »
Ca jette, mais ce n’est pas du Rimbaud non? Sois honnête, oublie le mythe!
C’est du Rimbaud oui ou non? Et bien non! Nous sommes d’acord.
C’est du Rimbaud oui ou non? Et bien non! Nous sommes d’acord.
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Parenthèse historique /
Arthur, de Charleville, gay au milieu du XIXème siécle, amant d’un pédophile alcoolique et champion du bourre-pif sur épouse légitime (Monsieur Paul), fugueur à 15 ans, inventeur du concept de ‘trou du cul du monde’ (Charlestown), qui écrit le Bateau Ivre à 17 ans, Une Saison en Enfer à 19 ans, « Je est un autre », « Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal… », « le petit chat est mort » – non, merde, ca c’est Molière, mais Arthur aurait pu.
Arthur donc, qui part un jour vide, dans la brûme Ardennaise, de la petite gare de Voncq – que quelques fans perdus de Kerouac, assoiffés de mystique routarde, visitent encore – pour quitter ce monde étroit et finir 20 ans après quincailler en Abyssinie…
Devenir Rimbaud à 15 ans… le savoir… cesser d’écrire à 21 ans en pensant avoir dit l’essentiel… et se fondre dans la quincaillerie… Ca jette non?) .
/ Fin de Parenthèse. Revenons à Martin…
I have a dream
That my four little children will one day live in a nation
where …
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C’est pas du Rimbaud, c’est du Martin. Et c’est Washington, pas Charlestown. Et ça aussi, ça arrache ca mère non? (à ce propos, Madame Rimbaud mère s’appelait Vitalie. Vitalie Cuif. Ce qui lui valut sans doute, comme à tous ses descendants, le surnom de Cuif de grenouille. Je sais c’est nul… mais ce qui est vraiment nul, c’est que je n’invente rien… La connerie est cruelle. A Charleville comme ailleurs…)
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Alors pourquoi?
Pourquoi se souvient-on principalement de ce couplet de Martin?
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J’ai un avis. Et n’hésitez pas à commenter si vous en avez un autre:
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Primo, Il parle de ses petits enfants, ce qui fait de ce couplet un objet auquel on peut s’identifier. Que l’on ait des enfants ou pas, on voit a peut près ce que c’est. (Internet est truffé de photos d’enfants et de chats … il doit y avoir une raison. Mais Martin aurait eu, je crois, moins d’impact en ecrivant sur ses chats). Clé numero 1: le pouvoir de l’identification (Sense Making)
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Deuxio: le mot qui change tout (Comme dans ‘ Le petit chat est mort’. ´Le chat est mort’ ça donne pas la même chose, mais le PETIT chat, ça change tout) c’est QUATRE. Quand il dit ‘mes QUATRE petits enfants, on les voit, les quatre petites victimes du racisme ordinaire. En tout cas moi je les vois. Clé numéro 2: la visualisation…
Sî toi aussi, amî, tu veux marquer ton auditoire, oublie les powerpoints léchés et les formations ‘prises de parole en public’. Trouve simplement des histoires vraies, auquelles on peut s’identifier (les grand mythes – @beatrice rousset dirait sans doute les grands ‘modèles mentaux’ de l’humanité) et assure toi, par quelque détail bien choisi, que ton texte se transforme en images…
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Juste fait le.
Et tu deviendras un disciple d’Arthur … L’homme aux semelles de vent …
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